Pour la première fois depuis 15 ans, le marché de la musique en Belgique connait une hausse des ventes de presque 5 %, principalement grâce à la croissance des abonnements aux services de streaming à la demande (source: GFK). Le CD n’est pas encore mort avec plus de la moitié (57 %) des ventes et les ventes de vinyles atteignent maintenant 4 % des ventes.
La part de marché numérique des ventes de musique s’élève maintenant à 37 %. Sur le marché numérique, BEA (groupement des associations professionnelles d’entreprises actives dans la production et la distribution de films, jeux, musique et vidéo) constate une diminution des téléchargements, avec 9 %. La musique en streaming, par contre, ne cesse de croître, avec une augmentation de plus de 40 %. Cette croissance crée une inversion de la tendance à la baisse qui perdure depuis 15 ans: en 2015, nous voyons pour la première fois un retour à la croissance de 5% des ventes totales.
La musique en streaming est la raison majeure de la croissance en 2015, mais possède certainement encore un fort potentiel en Belgique. « Le pic n’a pas encore été atteint. En comparaison avec d’autres pays comme les Pays-Bas ou la Suède, il y a encore un gros potentiel de croissance.», indique Olivier Maeterlinck, au nom de BEA Music.
Le format physique garde la part de marché la plus importante
En 2015, les ventes de musique en format physique tiennent le statu quo avec un chiffre d’affaire de 67.85 millions d’euros. Les ventes de CD, DVD et vinyle représentent encore une part de marché de 63 % des ventes totales en Belgique. Toujours selon BEA, les consommateurs belges ont acheté plus de 4,4 millions d’albums en format CD en 2015. Avec une part de marché de 57 %, le compact disc reste le format de musique le plus important en Belgique. Le vinyle continue à augmenter et représente, en 2015, plus de 4% de la part de marché (en 2014 : 3%).
Enfin, sans surprise, Adèle triomphe: c’est elle qui a vendu le plus d’albums en Belgique francophone.
