Apple est assise sur un trésor de guerre de plus de 200 milliards de dollars. Certes, la plus grande partie de cette somme (près de 90%) est « planquée » à l’extérieur des Etats-Unis pour éviter d’y payer trop de taxes. On a tous nos petits problèmes. Mais Tim Cook et quelques autres (Google, Cisco, HP ou encore Microsoft sont aussi concernés) discutent avec les autorités américaines pour voir comment il serait possible de rapatrier tout ou partie de cette cagnotte sans que cela ne plombe les résultats de l’entreprise. Un paquet de cash injecté dans l’économie américaine pourrait lui faire beaucoup de bien. Reste à trouver la formule.
Mais quoi qu’il en soit, Apple a de jolies économies. A quoi pourraient-elles servir?
Les gens de CNet, qui ont de l’imagination, ont calculé que l’entreprise pourrait s’offrir un pays. Le choix est vaste. Il existerait dans le monde quelque 145 pays dont le PIB serait inférieur aux réserves financières de l’entreprise californienne. La Belgique n’est pas dans le cas. En revanche, la Slovaquie, la Tunisie, l’Irlande ou la Nouvelle-Zélande, oui. Mais que faire d’un pays: ça ne rapporte pas, ça, Madame!
Alors, on pourrait imaginer que l’appétit d’Apple se manifeste autour de grands noms liés à l’alimentation. Cela paraît impressionnant, mais, d’une bouchée, Apple pourrait avaler Starbucks, McDonald’s, Dunkin’ Donuts et un autre acteur du fast food moins connu chez nous, Krispy Kreme. Et il lui resterait encore environ 20 milliards de dollars dans les caisses au terme de l’opération. Tranquille.
Maintenant, on peut se demander ce que Apple irait faire dans « la bouffe »! Au vu des dernières rumeurs, son entrée dans le monde de l’automobile semblerait bien plus pertinent. Là encore, la chose ne serait guère complexe. Pour moins de la moitié de ses économies, Apple pourrait s’emparer de Tesla Motors le matin et de Ford l’après-midi. Envie d’une dernière petite gâterie en fin de journée? Allez, on pourrait rajouter Volkswagen. Mais après, il faudrait être sérieux, parce que les caisses seraient pratiquement vides.
Absurde? Oui, bien sûr. L’exercice est purement théorique et ne repose sur aucune base concrète. Mais il a un intérêt: permettre d’appréhender de façon plus concrète les formidables réserves engrangées par Apple. Quant à savoir ce qu’il en sera réellement fait… Allô? Tim Cook?