17 mai 2019 – Avec son look de lapin connecté, Nabaztag est apparu aux environs de 2005 grâce aux efforts de Rafi Haladjian et Olivier Mével et de l’équipe de Violet, une jeune pousse française.
Un succès mondial
Quelques mois plus tard, il arrivait dans le commerce, dans une version améliorée, et était rebaptisé Nabaztag:tag. Le concept était nouveau et suscita un important mouvement d’intérêt chez des geeks du monde entier. 150.000 exemplaires furent vendus. Mais son fonctionnement était tributaire de celui de serveurs qui permettait aux « lapins » de la planète de tourner. Mais entre une panne un jour et une liquidation judiciaire un autre, le parcours de Nabaztag ne fut pas un long fleuve tranquille. Heureusement pour les fans, des aficionados se sont organisés pour entretenir la flamme, notamment en hébergeant des serveurs.
L’histoire aurait pu en rester là. Mais en novembre dernier, on apprend qu’Olivier Mével et d’autres anciens de Violet ont développé « une nouvelle architecture technique (électronique et logiciel) lui permettant de ne plus être dépendant de serveurs externes et donnant la possibilité à toutes les personnes intéressées de contribuer à de nouvelles fonctionnalités (l’ensemble du projet est Open Source) ».
Chez tous les fans des débuts, la nouvelle fait sensation. Et ils le font savoir. Au vu de cet enthousiasme, un kit à installer sur un Nabaztag ou un Nabaztag:tag est créé. Baptisé TagTagTag, il permet de remplacer l’électronique de l’époque par une nouvelle carte à base de Raspberry Pi. Sa disponibilité est annoncée pour le 27 mai, sur la plateforme de pincement participatif Ulule. Aucun prix n’est disponible pour l’instant.